L’agriculture connaît aujourd’hui des bouleversements organisationnels, sociétaux et climatiques qui impactent le modèle des entreprises du secteur. Les viticulteurs en sont étroitement concernés.
Un enjeu fort rassemble : la préservation de nos ressources. C’est au service de la viticulture durable, en vue d’apporter des solutions pérennes à la production des vins de Provence que quatre acteurs s’allient et lancent le projet MYCOVIGNE.
La start-up Mycophyto, le Crédit Agricole, le Centre du Rosé et le Château Sainte Roseline expérimentent, aux Arcs-sur-Argens, les bénéfices de la mycorhization contrôlée. C’est ainsi que le projet MYCOVIGNE est né.
Il repose sur des expertises complémentaires :
- L'expertise unique sur la symbiose mycorhizienne et la biodiversité des sols de la deep-tech Mycophyto
- L’expérience sur le lancement et la mise en place d’expérimentation sur vigne du Centre du Rosé avec l’Institut Français de la Vigne et du Vin
- L'accompagnement et le soutien financier de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur
- Le lieu propice à la réalisation du dit projet qui se tient sur une parcelle du Château Sainte Roseline
En 2021, 100 pieds de vigne ont été mycorhizés sur le domaine. À l'aide d'une seringue, les équipes de Mycophyto y ont implanté davantage de micro-champignons présents dans ces sols, après multiplications en labo. Depuis 3 ans, ces vignes sont comparées à 100 pieds lambda à proximité. "En 2022, le vignoble enregistrait 40 % de précipitations en moins par rapport à la moyenne des quatre années précédentes. La première vendange des pieds mycorhizés a eu lieu en septembre de cette année-là", détaille Fabien Lacomme, Directeur des Opérations du Château Sainte Roseline.
Résultat : Leur contrainte hydrique a été réduite de 20 %. On s'est aussi aperçu que leur rendement était meilleur, de l'ordre de 45 % en poids de raisin par pied.
Dans le futur, le projet MYCOVIGNE permettra d’apporter des réponses aux enjeux forts telles que la réduction des intrants (engrais, structure, énergie, main d’œuvre), la robustesse des plants aux contraintes hydriques, l’affinage des vins, la réduction de la pénibilité du travail.
Un projet ambitieux et lourd de sens auquel le Château Sainte Roseline est fier de participer et qui est en totale adéquation avec sa démarche RSE.

